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Le FPV arrive...

          Pour les cancres du fond de la classe, il faut rappeler : FPV = First Person View.

          Avec ça on est bien avancés : vue à la première personne. En clair : voir comme si on était à bord de notre modèle ! On parle aussi de "vol en immersion"

          Le principe est presque simple : une caméra vidéo et un émetteur embarqués à bord du modèle d'un côté, et de l'autre un récepteur et un écran de visualisation.

          La caméra est directement dérivée des webcams de nos ordinateurs.

          L'émetteur est un petit module comparable à un récepteur RC.

          Comme il a une puissance légalement très limitée (25 mW), le seul moyen d'avoir une portée raisonnable est d'augmenter les performances de l'antenne de réception. Même si le web offre une aide précieuse, un bon savoir faire et une imprimante 3D sont d'un grand secours.

          Pour la visualisation, deux options classiques : 1) les lunettes 2) l'écran.

 

Sur ce modèle, le porteur de lunettes a adapté des verres correcteurs pour un meilleur confort.

          L'écran utilisé ici est de bonne taille, il intègre le récepteur et 2 antennes et est monté sur trépied. Le pilote peut ainsi passer très facilement du pilotage classique au FPV ; l'inverse est plus délicat.

          On trouve aussi des radiocommandes d'entrée de gamme avec un petit écran intégré ou adaptable à l'émetteur.

 

 

          Cet ensemble est complété par un OSD (On Screen Display, affichage en surimpression sur l'écran) avec GPS, qui est un véritable tableau de bord.

          Sur cette vue, on reconnaît le lac de Puivert, au milieu à gauche, le château sur la crête en haut au milieu, et on peut voir le nez de l'appareil en bas au milieu.

          L'OSD affiche en haut les paramètres de vol : vitesse 25 km/h, distance au point de départ 161 m, une indication graphique pour rejoindre ce point de départ (en gros, faire un virage de 120° à gauche), et enfin l'altitude, 97 m, la flèche vers le bas indique une tendance à descendre.

          En bas, les informations sur la motorisation : tension de la batterie 11.6 V, consommation actuelle 0.2 A et consommation cumulée 303 mAh.

          Une vue du terrain du club : la piste goudronnée, à droite l'aire des pilotes, les cabanes avec la zone de pique nique et le parking. À l'arrière-plan la pente des planeurs 'grandeur' et à gauche celle des planeurs RC.

          L'OSD annonce une vitesse de 51 km/h, il ne s'agit donc pas d'un atterrissage mais d'un passage bas rapide ; la 'boussole' indique que le point de départ est droit devant. L'altimètre est un peu pessimiste, mais il vaut mieux ça que le contraire. Même en VFR !

 

          En fin de vol, l'OSD affiche un résumé des paramètres de vol :

          Vitesse maximum : 77 km/h

          Vitesse moyenne : 32 km/h

          Distance maximale : 151 m

          Distance parcourue : 5.3 km

          Altitude maximale : 57 m

          Durée de vol : 09':26

          Consommation en mAh : 648 mAh

et la position d'arrivée, ce qui peut être bien utile en cas d'atterrissage "aux vaches".

 

Pour finir, il est possible d'enregistrer la vidéo pendant le vol.

         Comme souvent, la connectique est plus encombrante que l'électronique proprement dite.

 

 

          Le système GPS, quant à lui enregistre en 3D la trajectoire du vol (track), qu'il est possible d'afficher sur Google Earth.

          Les points verts représentent la partie ascendante du vol, les points bruns la partie descendante. (Tiens, tiens : il n'a pas posé 'aux pieds' !)

          Grâce aux fonctions de Google Earth, il est possible d'observer ce tracé 3D sous tous les angles et altitudes...

 

          Tout cet appareillage est en cours de mise au point.

          Le pilotage aussi...

          Nous en reparlerons.

 

           Et pour ceux qui ont tout lu, une petite vidéo ici

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